L'infrastructure de recherche OZCAR est une nouvelle infrastructure de recherche qui comprend 21 observatoires (ou systèmes d'observations) et plus de 100 sites instrumentés de la Zone Critique, c'est à dire de cette zone de la planète comprise entre les roches non altérées et la basse atmosphère, milieu de vie de l'humanité. Bien qu'articulés autour d'une question scientifique focalisée et souvent d'intérêt local, les sites d'OZCAR sont tous reliés à une question d'ensemble majeure : comment mieux prévoir et anticiper les changements des interactions eaux-sol-biomasse-humains qui vont se produire dans l'Anthropocène ? Cette question oblige à mieux comprendre les connexions à l'intérieur de la zone critique et d'en développer une approche systémique que la spécialisation des disciplines a occultée. OZCAR vise à créer des liens instrumentaux et scientifiques entre tous les observatoires qui la constituent et vise à développer une communauté de chercheurs plus aptes à comprendre les problèmes complexes que posent notre entrée dans l'Anthropocène. OZCAR est organisé autour de 5 piliers : construction de la communauté, développement et veille instrumentale, interface entre modèles et données, construction d'un portail de métadonnées et dimension internationale. Sur ce dernier point, OZCAR et le réseau des Zones Ateliers constituent le miroir français d'un projet d'infrastructure pan-européenne appelé eLTER visant à coordonner le développement et l'approche scientifique des réseaux européens d'observatoires de la zone critique, des écosystèmes (LTER) et des socio-écosystèmes (LTSER).